Patrimoine

La ville et son histoire

Une église séparée de son clocher, une croix trônant sur son donjon, des personnalités qui ont marqué la ville… Découvrez l’histoire et le patrimoine de Villaines-la-Juhel.

Faits de Résistance

L’association Résistants et citoyens a inauguré en mai 2024 un panneau sur les faits de résistance à Villaines-la-Juhel. Découvrez-le :

Le 17 juin 1940 vers 6h du matin, Place des Halles à Villaines-la-Juhel, un bmbardement aérien provoque la mort de 7 civils et de plusieurs soldats. La quincaillerie Boulard est détruite, Mme Boulard est grièvement blessée et deux de ses enfants décèdent. Les premiers actes isolés de Résistance débutent en mai 1941 : Mesdames Lemercier et Beudin, sœurs, brodent des « V » sur leurs blouses. Dénoncées, elles sont emprisonnées à Laval puis Rennes jusqu’au 1er juillet. Le drapeau français flotte sur la croix dominant les ruines du vieux château, posé par M.Lemercier le 14 juillet 1941. Le 25 septembre 1941, le facteur Barnabé Courla est arrêté pour distribution de tracts anti-allemands. Emprisonné puis déporté, il meurt au camp Manthausen (Autriche) le 10 avril 1944. Le docteur Du Chalard, démobilisé en août 1940 revient à Villaines-la-Juhel. En 1941, il fait évader 37 prisonniers du camp de « L’Orgerie ». Après le débarquement, il rencontre Le Personnic au maquis de Saint-Mars-du-Désert. Résistant FFI, il transporte la matériel radio des groupes « Jedburgh » à Niort-la-Fontaine le 25 juillet 1944. Il force un barrage à Courcité le 6 août, blesse un Allemand et le 9 août franchit les lignes lors de l’hospitalisation de Quinquis à Laval. Le pharmacien M.Gourdin est incarcéré à la prison des Ducs à Alençon pendant 3 mois suite à un acte de rébellion devant le convoi partant pour le STO (Service du Travail Obligatoire), il est libéré sous caution. Paul Derouet, natif de Villaines-la-Juhel, responsable du réseau « Les Flèches Noires » est arrêté le 21 novembre 1941. Condamné aux travaux forcés, il est fusillé en représailles d’un attentat le 31 mars 1942 à la carrière de Semblançay à Saint-Roch (Indre-et-Loire). En juillet 1944, le menuisier M. Boutaut écoute la BBC clandestinemen. Dénoncé, il est féporté à Bunchenwald (Allemagne) et libéré par les Américains en avril 1945. Le 23 juillet 1944, le pharmacien-vétérinaire M. Schmitt, « terroriste » est arrêté. Lors de son transfert pour l’Allemagne, il prend la fuite et revient le 15 août à Villaines-la-Juhel. Le 30 juillet 1944, Jean Quinquis et Guy Fleury, résistants, prennent en filature Gaudence, agent de la gestapo, qu’ils abattent route de Champégnéteux. Le 4 août, un convoi de réfugiés de Bénouville (Calvados) est mitraillé par un avion allié tuant le jeune Louis Le Mazurier et blessant Mrs Prudhomme et Esnard. Le 12 août près du « Cousin », une jeep de reconnaissance US est mitraillée, le conducteur Ronald Baket est tué. La Libération de Villaines-la-Juhel a lieu le lendemain. Un incident Place Neuve provoque le mitraillage par les alliés de plusieurs maisons sans faire de victime.

>> Découvrez le rapport de Raoul Boulard rédigé sur les faits du 17 juin 1940

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