Une église séparée de son clocher, une croix trônant sur son donjon, des personnalités qui ont marqué la ville… Découvrez l’histoire et le patrimoine de Villaines-la-Juhel.
Un grand bâtisseur qui restera dans les mémoires
Maire de Villaines-la-Juhel de 1983 à 1995, André MORIN est à l’origine de nombreux équipements majeurs, cet homme de dialogue aura été de 1965 à 2001 l’artisan convaincu de l’intercommunalité. Bras droit de Robert BURON au sein du SIVOM, il lui succédera à la présidence du syndicat et restera à la tête de la CCV jusqu’en 2001.
« Après Robert BURON, André MORIN est incontestablement la personnalité qui a le plus marqué notre commune et notre territoire, par la durée comme par la qualité de son initiative. » Sans se concerter, Daniel LENOIR et Jean-Paul DUTERTRE emploient les mêmes mots pour évoquer l’ancien premier magistrat. Ils en disent long sur le respect teinté d’admiration que partagent l’actuel maire de Villaines-la-Juhel et l’ancien maire de Courcité, à l’égard d’André MORIN.
Décrit par tous comme un homme agréable et plein d’humour, l’ancien élu était aussi, de l’avis général, un meneur d’hommes né. Son épouse, Thérèse MORIN, confirme cette caractéristique : « Commander, ça ne s’invente pas. Il avait ce don. Il se mettait quelquefois en colère, mais je crois qu’il n’en restait pas moins extrêmement apprécié ». Elle se souvient que son mari a hésité avant de se lancer dans la vie publique. « Au départ, il était un peu réticent, car nous avions notre entreprise (ndr : DEM Machines agricoles), et puis il s’est pris au jeu. Il faut dire qu’il a toujours été entouré de bonnes équipes, chose très importante à ses yeux : il avait l’habitude de dire « on ne peut rien faire tout seul ». »
Entier, toujours plein d’énergie, aimant la convivialité, André MORIN était apprécié dans la sphère publique comme dans le domaine privé.
André MORIN a été le signataire de la première charte de jumelage avec Bad Liebenzell en 1992.
Il est décédé le 2 juillet 2016 à l’âge de 90 ans.
Patrimoine et histoire