Dans le cadre du projet Petites Villes de Demain, le cabinet Lestoux & associés est venu appréhender la commune de Villaines-la-Juhel afin d’en établir un diagnostic. Ce n’est qu’à partir de celui-ci que de nouveaux projets se dessineront au sein du centre-ville.
Des visites sur le terrain, des échanges avec les habitants mais aussi l’étude de nombreuses données chiffrées sur les commerces, l’habitat ou encore les déplacements de la population ont permis au cabinet d’établir une photographie de la commune à un « instant T ». Le diagnostic définit ce qui existe sur le territoire et ce dont les habitants pourraient avoir besoin aujourd’hui et demain.
Pour compléter l’étude, un atelier à destination des élus et agents municipaux ainsi que deux autres à destination des habitants ont eu lieu en juin et septembre derniers. L’objectif ? Connaître les habitudes des villainais dans la ville et plus particulièrement leur usage de la Place Neuve. Ce fut aussi l’occasion de recueillir leurs envies quant aux aménagements à réaliser : végétalisation de la place, création d’espaces de convivialité, etc. « Nous avons constaté durant ces échanges que les habitants souhaitaient se réapproprier la Place Neuve autrement que sous l’unique forme de parking et de lieu de déplacement. » indique Aurélie Launay, chargée de projets Petites Villes de Demain.
En octobre dernier, le cabinet proposait à la mairie plusieurs scénarios permettant de redonner une plus large place aux piétons et aux vélos mais aussi de favoriser la rencontre au travers d’aménagements urbains. En cours de réflexion : Un espace naturel plus imposant ? Des terrasses de bars et restaurants élargis ? Un espace dédié aux événements culturels ponctuels ? A partir des choix réalisés, la mairie pourra commencer les démarches d’aménagement avec les architectes.
« Nous souhaitons donner une véritable identité à la Place Neuve et améliorer le cadre de vie des habitants demandeurs d’espaces de convivialité. Les aménagements du bâtiment juste à côté, situé 2 grande rue, participeront à cela » conclut Aurélie Launay.
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