Le 26 mars dernier, la course Alençon Médavy fêtait sa dernière édition. Beaucoup de villainais s’y sont démarqués.
Tout d’abord, Quentin Cornu, vainqueur de la course. Pris de passion pour ce sport à l’âge de 9 ans, il fut sacré 2 fois champion régional en cross junior et cadet. Celui qui assistait habituellement à la course alençonnaise de l’autre côté de la barrière a décidé pour « cette dernière » de tenter sa chance. « J’espérais être sur le podium mais je ne m’attendais pas à être premier ! » reconnait-il.
Pour Éric Foucault, l’enjeu était tout autre. Handicapé depuis un accident, il prend aujourd’hui sa revanche en participant de nouveau aux compétitions athlétiques. Sportif dès très jeune, c’est à l’âge de 40 ans qu’il découvre la course à pied et atteint rapidement un bon niveau. « Je courais 50km par semaine et réalisais 2 à 3 marathons par an. » Mais en 2015, lors du marathon de Vannes, il chute, écrase sa moelle épinière et se casse 3 cervicales. Depuis, s’il ne peut remarcher sans béquilles, il participe aux compétitions grâce à un vélo couché sur lequel il pédale avec les bras. 3 ans après l’accident, c’est à Vannes, sur les lieux de sa chute, qu’il fit son grand retour dans la compétition et su prouver qu’il fallait toujours garder espoir.
Enfin, Priscilla Hernandez et Manu Pilon participaient à Alençon Médavy au profit de l’association « Une Chance in’OUIE pour Ava ». « En tant que valide, il me semble important de soutenir les personnes en situation de handicap. Ayant une amie dont la fille souffre d’une malformation auditive, je souhaitais aider à mon échelle. » déclare Priscilla. Actuellement, une cagnotte est mise en place afin de pouvoir atteindre les 270 000€ nécessaires pour réaliser l’opération qui permettra à cette petite fille de pouvoir entendre un jour comme tout le monde. En parallèle, la coureuse, contacte les sponsors qui effectueront des dons lors de ses compétitions. Priscilla met également à profit des coureurs de bons niveaux comme ce fut le cas pour Manu Pilon. « Notre objectif était de dépasser le plus de coureurs possibles afin de récolter un maximum de dons. La course est un sport individuel que l’on pratique généralement pour le défi sportif et la sensation de liberté qu’elle procure. Cette compétition a pris une autre dimension très enrichissante car je ne courais plus uniquement pour moi mais pour quelqu’un d’autre. » indique Manu.
4 730€ ont déjà été récoltés grâce à leurs efforts physiques et Priscilla ne compte pas s’arrêter là ! Elle a ensuite participé à la course Ragnar puis à la Volvic. Son objectif : faire connaître l’association partout en France et soutenir les espoirs d’enfants en situation de handicap tels qu’Ava ou encore Clément qui espère un jour pouvoir nager avec des dauphins via l’association « Un geste, un rêve, un sourire ».
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